Régis et moi sommes arrivés à Rennes en début d'après-midi pour poursuivre nos entretiens sous l'oeil attentif de la caméra de Nicolas Boutruche. Hélas, ce dernier avait un tout petit peu mélangé les dates et avait noté nos entretiens pour la semaine prochaine... Du coup, il chamboule un peu son emploi du temps et n'arrivera que ce soir. Nous en avons profité pour faire le tri dans tous les documents que Régis m'a apportés dans sa valise et tous ceux stockés ici, dans les locaux de Granit.
Difficile de vous détailler mes trouvailles. Pas mal de dessins datant des années 60, pleins de croquis préparatoires à Peter Pan... et des photos d'époques diverses. Selon Régis, j'ai de quoi faire un beau bouquin. Il le veut richement illustré. Je vais voir ce que je peux faire.
Je suis retombée sur des forums entiers consacrés à Loisel sur BD Paradisio. Parfois, les commentaires sont tellement gratinés que je vais en insérer quelques-uns, au fil des pages... Ce que les lecteurs n'oseront jamais dire à Loisel, en face... Enfin, pas comme ça... Je lui en ai lu quelques-uns, c'était drôle. Excuses à tous ceux qui se retrouveront mis en lumière malgré eux mais c'est trop tentant.
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Nous sommes encore dans les locaux de Granit, il est près de 20 heures. En ce qui concerne les documents, il ne nous reste plus qu'à TOUS les légender car, une fois seule avec le maquettiste, jamais je ne me souviendrai de tout. Et ça n'a l'air de rien mais c'est un boulot énorme. Demain, nous attaquons les entretiens. Nous parlerons des droits dérivés, de la réussite de Peter Pan, de la bande annonce cinéma, et de toutes ces sortes de choses. Peut-être aurons nous le temps de faire tous les raccords nécessaires pour le précédent chapitre, c'est-à-dire lui poser toutes les questions qui me sont venues en cours de retranscription.
Voilà. Je viens de demander à Régis s'il voulait écrire un mot, là, maintenant. Comme il ne sait taper qu'avec un doigt sur un clavier, il me charge d'écrire que, je cite " elle me fatigue, cette fille aura ma peau". Ce à quoi je réponds " s'il te plait, pas avant que nous ayons terminé tous les entretiens. Ne claque pas avant, je t'en prie. Et puis, si tu meurs entre-temps, on a des chances d'avoir encore plus de succès... Hé Hé Hé...
A bientôt.
Ch. |